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-Le coeur sec et les yeux gonflés-

21 décembre 2007

Tout est démuni de sens. Ailleur. Peut être les

Tout est démuni de sens.

Ailleur.

Peut être les mots reviendrons.

http://degringolade.canalblog.com

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19 décembre 2007

tarnished offering.

*

Des centaines de mots pleins la gorge dégoulinant de mon pauvre cerveau. Mais l'incapacité de les évacuer. Mes lèvres restent scotchées, ma gorge se noue pour bloquer la sortie. Mes doigts ne veulent plus les écrire, ou ne savent plus vraiment ou ils sont autorisés à le faire. Ma tête veut les faire sortir pourtant. Le seul moyen...barricadé. Les mots emprisonnés dans ma tête. Emmitouflée dans ma couette les joue encore humides. Remplir le vide par des histoires. Ne plus jamais être seule. ne plus trembler. Finalement ne plus être.

16 décembre 2007

red skin.

*

j'ai cédé

noyade

8 décembre 2007

No hero in her sky

[ -4,9 kilos ]le_jour_du_chauve

Ce n'est pas suffisant, ce n'est plus suffisant. Étrange réalité que de s'apercevoir du soulagement que peut provoquer cette fonte. Abominable sentiment de légèreté. Matérialiser ce vide. Le laisser vivre et m'envahir [d'une autre façon, d'une obcession physique, d'une obcession qui me rend forte mais m'afaiblis en apparence]. Pourtant elle n'efface rien, elle s'y ajoute.ll n'y a plus de limite.

*

Dancer in the rain.

Au travers les gouttes dégoulinant sur le pare-brises.

Le jour des parapluies.

So it's not hard to fall when you float like a cannonball

5 décembre 2007

Le coeur sec et les yeux gonflés.

Musique mélancolique, aussi triste que moi. Je ne sais pas jouer de piano, je ne sais rien faire. Simplement me taire. Ecouter…les cris déchirants, le silence. Ce silence qui autrefois m’apaisait, silence qui m’a détruit à petit feu.

Deux heures du matin, de la nuit, de n’importe quand. Je ne dors pas. Je ne dors plus depuis des mois. Obsession de combler ce vide, trop grand silence.

Il dort. Ce gros tas de gras immonde, sans qui sans doute j’aurai dormi, et même souri…

Une petite lumière tente d’illuminer la noirceur de mes idées. J’écoute encore et encore cette musique qui a pour seul effet de m’achever. Notes de piano qui semblent prévues pour dégouliner en même temps que mes larmes. Lentes, douces, amères. J’ai mal, tellement mal.

Je ne sais pas jouer de piano. Je ne sais pas briser le silence. Les notes dégoulinent de plus en plus vite. Un peu plus de douleur. Aiguë…je suis transpercée. Quelques vagues, puis un océan de souvenirs me submergent. Je vais me noyer si je ne les faits pas sortir. Evacuer. Vomir les souvenirs.

Je m’échappe, sur la pointe des pieds, descend l’escalier de la  libération. Chers toilettes, à présent je peux dire qu’on est amis. A vous seul je confie ma bouillie de souvenirs. Chasse d’eau libératrice. Les souvenirs s’effacent dans un tourbillon d’eau, aucune trace de leur existence.

Le ventre léger. Ca va mieux, le temps d’un soupir, juste le temps de remonter l’escalier. En haut il fait noir. En haut il y’a les remords qui m’assaillent.

Alors je m’assied par terre…le froid brûle les calories parait-il. Je serai maigre, je serai invisible.

Soudaine illumination, apparemment le froid stimule le cerveau ; moi aussi je suis un tas de graisse, de la graisse trop cuite qui à noircit, brûlé. Infâme. Même pas bon pour un chien. Surtout qu’ici les chiens reçoivent plus d’affection que les humains.

J’ai mal. Silence oppressant. Un peu de musique, encore…Ce piano a quelque chose contre moi, relié à ses touches il y a des couteaux qui s’enfoncent, qui me lacèrent de toute part. Mes lames... D’une mains tremblante je les sort de leur cachette, les déballes. J’ai mal. Alors j’en prends une neuve, bien tranchante. Je remonte ma manche. Juste un coup et ça ira mieux.

Par terre une petite marre de sang s’est formée…Jolie. Une quinzaine de coup plus tard je commence à trembler, j’ai si froid.

Nettoyer, essuyer, panser. Détruire les preuves. Chers amis toilettes…

Plus de piles dans mon mp3. Aucune importance la musique a envahi mon cerveau.

J’ai mal. Mal au bras. Je sais ou j’ai mal à présent ; c’est bien.

Mais les souvenirs sont là. Ils persistent. Malheureusement je n’ai plus les moyens de me vider d’autres chose.

Souvenirs vides d’amour, pas la moindre tendresse. Effectivement je ne suis pas un chien. Personne. Mon monde est vide. Je ne vois rien.  Le vide est partout. Je suis vide…

Contacts forcés, claques obligatoires, fessées déculottées, coups de pieds sensés remettre les idées en place, les yeux en face des trous : je vous hais.

Dans le plus beau des monde il y aurait quelqu'un, au moins quelqu'un. N’importe qui, quelqu'un que j’aime. Juste un instant quelqu'un qui me serrerai dans ses bras. Après je sourirai pour toujours. Tout le monde sourirai. ! Et là c’est le moment ou  il ferai bien de se lever, de me mettre un coup de pieds histoire de me remettre les idées en place ! Coup de pied que je pourrai traduire par un : «  Qui t’aime tas de gras ?!! »

Deux heures cinquante sept. Pas envie de dormir. Epuisée pourtant.

Besoin de chaleur, chaleur humaine. C’est mal. Le froid ça brûle les calories souviens toi ! Tout oublier, se souvenir juste du froid. Le gras qui part. Les côtes  devenant saillantes.

J’ai mal. En bas, dans la cuisine, troisième grand tiroir, le grand couteau, d’une taille impressionnante. J’ai besoin d’aide. D’une âme charitable acceptant de me trancher la gorge avec, de me pourfendre le cœur, du moment que les souvenirs s’échappent de ce corps adipeux, laid. Mourir. Un jour quelqu'un acceptera j’espère.

Me jeter dans des bras ou bien  du sommet d’une falaise. Ai-je le choix ? Les deux sont effrayants.

[Ces mots retrouvés par hazard, gardés...]

Tout n'est plus d'actualité.

Les laisser, aux yeux de n'importe qui.

Parce que dans ce bordel il n'y a plus que moi.

[JE TE REPONDRAIS. Pourquoi mentir?]

Est-ce qu'au moins ce que tu me dis est vrai.

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4 décembre 2007

Perdre.

*

You're my most beautiful scar

La marque de mes dents dans ma main. Mordre de toute ma rage. Pour retenir mes larmes. Retenir le besoin de me trancher le poignet. Pauvre salaud. Et moi je ne suis qu'une merde gerbant ma douleur, celle que je devait emprisonner, ces mots qui m'auront fait pleurer, et renforcé cette indifférence. Je voudrais fuir. Vous fuir tous. Me fuir. Mes mots. Ma vie. Tout ce que j'ai dit. Écris. Vomis. Si je pouvais effacer mes je t'aime. Effacer tout. Pour pouvoir partir sans douleur, sans regret. Telle la lâche que je suis.

"incapable"   "sale chieuse"

père

30 novembre 2007

Jettez au vent mes tristes cendres

*

Lila

[Suis-je fataliste] Oui c'est une connerie. Je suis une connerie. Comme s'il y avait que moi qui avait arrêté de me nourir. Les reprendre ou pas comme si ça me préocupait! Je sais que ces kilos représentent que quelquechose dans ma tête. Et alors. Répréhender toujours. J'ai rien demandé. Laissez moi creuver ça me fera moins mal que ça. Ca ne me tuera pas ce régime. Je ne sombrerai pas dans l'anorexie putain!!!

*

Dans la nuit parfois, le nez à la fenêtre
Je t'attends et je sombre

impossible de fermer ces phrases avec des points

impossible d'aspirer ce qui me tue. Ca ne peut pas s'évaporer, ça ne veut pas.

29 novembre 2007

I miss you*

Tout lâcher.

Se laisser abandonner.

Et la souffrance deviens invisible.

Eloignement.

Après tout c'est la vie.

Et dans la vie on pleure, on se cache.

Ca m'était égal de tout perdre, j'avais réussi à me convaincre que de toute façon ça me faisait mal.

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Et alors s'appercevoir qu'on est rien et que l'importance nous ronge.

Qu'on se perd dans des bras qui voudraient nous rejetter.

Et maintenant y'a plus de bras.

Un sourire de quelqun qui fut proche parfois.

Préfèrer l'esquiver.

Hurler sans cesse.

Engagement.

Pour avoir une raison de vivre.

Encore.

Si au moins j'acceptais vos sourires.

Si au moins j'étais LA personne.

19 novembre 2007

-correr es mi destino-

*

100_1166

La lune dégringole.

Va savoir pourquoi.

Il pleuvra des étoiles.

[Dans nos yeux]

Et la nuit dans nos coeur.

*

17 novembre 2007

tell me that you love me more.

*

Mon malheur dans une assiette.

*

*

J'en ris, j'en parles comme de rien, comme si je m'en foutait, comme si j'avais pas besoin de ça, de sentir le vide, les kilos qui se volatilisent, dans ma tête c'est pas un régime à la con. C'est l'idéal de la maigreur, qui en sois me dégoute, me fait peur, mais je veux la froler, la toucher du doigt et l'attraper. Disparaitre. En même temps je veux qu'elle s'en aille loins cette obcession, m'échapper.

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